Alors qu’il coule des jours heureux avec sa famille, Dom Toretto voit surgir un nouvel ennemi en la personne de Dante Reyes, le fils du millionnaire brésilien qu’il a jadis floué. Un homme prêt à tout pour venger son père…
Premier volet d’une conclusion attendue au tournant, Fast & Furious X est l’un des événements de cette fin de printemps. Un film qui forcément devait faire plus fort que tous les précédents. Alors, mission accomplie ?
Tour du monde pied au plancher
L’histoire débute à Los Angeles mais se délocalise rapidement à Rome où la famille de Dom Toretto doit accomplir un casse avant de se rendre compte qu’elle vient de tomber dans un piège. La cité au sept collines devient le théâtre d’un affrontement sur quatre roues. Une bombe en forme de gigantesque boule détruit tout sur son passage, menaçant à chaque virage d’exploser dans un déluge de feu. Au volant, Dom Toretto, toujours plus affûté, fait tout son possible pour empêcher le pire. Le ton est donné et jamais durant plus de 2 heures Fast & Furious X ne ralentira !
Family business
Qu’est-on en droit d’attendre quand on paye une place pour aller voir un film Fast & Furious ? Des courses de voitures ? Oui c’est certain. Des bastons d’anthologie ? Pour sûr ! De l’humour ? Un peu en effet. Des cascades qui défient la gravité ? Assurément ! En cela, ce dixième épisode remplit largement sa part du contrat, parvenant même à faire mieux que le précédent, dans lequel Dom affrontait son frère, incarné à l’écran par l’ex-catcheur John Cena. Un frangin depuis devenu gentil, de retour ici, comme tous les autres acteurs de la saga.
Des comédiens en outre rejoints par Brie Larson (Captain Marvel), Alan Ritchson (le nouvel homme fort du cinéma américain, star de la série Reacher) et bien sûr Jason Momoa, qui ici, se retrouve dans la peau du méchant en chef. Un méchant parfait en tous points, auquel on doit une fière chandelle. Car oui, comme le disait Alfred Hitchcock, meilleur est le méchant, meilleur est le film. Une maxime qui se vérifie ici, dans les vapeurs d’essence, au cœur d’une série ininterrompue d’explosions et d’affrontements brutaux et inventifs.
Plus vite, plus fort, plus fou
Alors bien sûr, Fast & Furious X ne fait pas dans la dentelle. Mais en même temps, ce n’est ce qu’on vient chercher. Pourtant, le film se montre beaucoup mieux équilibré que le précédent (dans lequel deux des personnages allaient dans l’espace) et plus sombre. L’humour est là mais plus mesuré, pour mieux laisser la place à une dramaturgie certes très sommaire mais néanmoins bienvenue. Rondement mené par le réalisateur français Louis Leterrier, plutôt bien écrit, selon les standards de la saga, galvanisant et totalement furieux, Fast & Furious X fait donc les choses en grand, et évite les sorties de route, que d’autres volets n’avaient pas su esquiver. Un blockbuster très généreux, parfaitement divertissant et donc fortement recommandable aux fans.
Image : Universal Pictures/One Race Films/Original Film