Ant-Man, sa fille Cassie, la Guêpe et ses parents sont accidentellement projetés dans le royaume quantique. Un univers étrange et dangereux dans lequel ils rencontrent Kang le conquérant, un être sur-puissant amené à bouleverser l’ordre du monde.
Troisième film de la saga Ant-Man et 31ème long métrage du Marvel Cinematic Universe, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania est aussi le premier volet de la Phase V du même MCU. Une sorte d’entrée en matière qui, sans manquer d’un certain panache, se démarque aussi un peu par des défauts qui commencent à être récurrents chez Marvel.
Infiniment petit et infiniment grand
Ce nouveau film mettant en vedette Ant-Man se déroule quasi-exclusivement dans le royaume quantique. C’est la première chose. Pourquoi ? Car cela signifie que le film a presque entièrement été tourné sur fond vert, en studio. Fatalement, quand on connaît la vitesse à laquelle les techniciens doivent travailler chez Marvel, il n’est pas étonnant de constater que visuellement, Ant-Man 3 atteint vite ses limites. Certes certaines scènes sont magnifiques et quelques créatures sont plutôt inspirées, mais à d’autres moments, le long métrage apparaît comme étant trop artificiel.
Au point qu’on en vient un peu à regretter l’époque où les super-héros plus terre-à-terre comme Iron Man, évoluaient sur le plancher des vaches, dans des univers tangibles. Surtout qu’ici, le scénario part quand même un peu en vrille.
Multivers et cetera…
Si Doctor Strange peut voyager entre les univers, Ant-Man lui, est capable d’explorer le monde quantique. De quoi s’agit-il ? Le film n’est jamais très clair à ce sujet mais continue quand même à enchaîner les concepts un peu hasardeux et vaguement philosophiques. Kang, le nouveau grand méchant, brillamment incarné par Jonathan Majors, manipule aussi le temps comme il nous l’a déjà expliqué lors de son court passage dans la première saison de Loki.
Un capacité qui complique encore un peu plus les choses. Rajoutez à cela des fourmis géantes, des monstres tentaculaires, un amas de gélatine doué de parole et un Bill Murray un peu paumé et vous aurez une petite idée de la nature de ce blockbuster certes ambitieux mais imparfait.
Reste le spectacle, bien rythmé, les acteurs, très doués, avec une mention pour Michelle Pfeiffer, au centre de l’histoire, et certains concepts amusants. Ant-Man et la Guêpe : Quantumania ne lance pas la Phase V du MCU avec flamboyance mais s’impose comme un divertissement honnête et plutôt généreux.