C’est la nouvelle série Netflix dont tout le monde parle. Celle à ne surtout pas manquer. Surtout quand on est en quête de solides frissons…
Un jeune homme spécialisé dans la restauration d’anciennes bandes vidéos se voit chargé de redonner vie à des cassettes retrouvées dans les décombres du Visser, un immeuble détruit par les flammes au milieu des années 1990. Il ne tarde pas à découvrir que les images ont été tournées par une jeune fille disparue mystérieusement suite à un incendie…
Paranormal activity
Adaptation d’un podcast à succès, Archive 81 a un peu pris tout le monde par surprise en ce début d’année. Produite par James Wan, le célèbre réalisateur des sagas Insidious et Conjuring, cette série mêle harmonieusement les codes du found footage, avec moult passages tournés au caméscope, et prises de vue plus conventionnelles, au cœur d’une histoire rapidement passionnante. La grande force d’Archive 81 est de parvenir, en quelques minutes seulement, à captiver son audience, tout en ménageant ses effets.
Horreur old school
Dans une ambiance qui rappelle un peu celle des grands classiques des années 1960 comme Rosemary’s Baby, mais avec une approche résolument contemporaine, la série évite d’en faire des tonnes et ne tombe jamais dans les clichés inhérents au genre.
Ainsi, contrairement à de nombreuses productions cinématographiques peu stimulantes, Archive 81 parvient à instaurer la peur, la vraie, en prenant son temps, sans jamais cesser d’avancer. Jeu de piste galvanisant porté par des acteurs de premier ordre, la série soigne le moindre de ses aspects et s’avère en cela très immersive.
Il est ainsi grandement recommandé de la regarder dans le noir, en silence, pour en apprécier toutes les subtilités. Car voyez-vous, Archive 81 fait partie de ces œuvres qui fourmillent d’indices et de petits détails au sujet desquels on peut échafauder toutes sortes de théories. Une série aux multiples facettes qui s’impose sans mal comme l’une des plus intéressantes de Netflix.
À noter le très beau travail sur l’image et les performances des deux acteurs principaux, Mamoudou Athie et Dina Shihabi.