Au fil des années, la saga Fast and Furious s’est emballée. Qui aurait pu prévoir que le premier volet, cette gentille déclinaison de Point Break façonnée pour flatter les fans de tuning, allait donner naissance à un tel déferlement de testostérone et d’essence ? Qui aurait pu voir venir un film aussi délirant que Fast and Furious 9 ?
Depuis le cinquième volet, qui a marqué l’arrivée de Dwayne Johnson dans l’équation, la franchise Fast and Furious a tout le temps tenté de faire plus grand et plus fort à chaque épisode. En cela, après le huitième volet et le coup du sous-marin sous la glace et des dizaines de voitures balancées depuis un parking aérien, le neuvième épisode devait faire fort. Encore plus fort.
Dom Toretto revient pour à nouveau sauver le monde. Le père de la famille Fast and Furious n’est d’ailleurs plus obligé de faire équipe avec Dwayne Johnson et Jason Statham (Vin Disel et Dwayne Johnson se sont un peu frittés quand Johnson est parti avec Statham faire joujou dans Hobbs & Shaw, le premier spin-off de Fast and Furious).
Du feu, des pneus et des mandales !
Ici, Dom doit récupérer un truc vachement dangereux et affronter son méchant frère. Le frangin est d’ailleurs incarné par la star du catch John Cena. On retrouve bien sûr tous les autres acteurs historiques de la saga ; Helen Mirren passe une tête, Charlize Theron et toujours méchante et (attention spoiler !!) Han, celui qu’on croyait mort, revient miraculeusement à la vie. Tout un programme !
Fast and Furious n’a jamais brillé par la complexité de ses scénarios. Bien sûr, ce n’est pas non plus ce qu’on lui demande ! Quand on va voir Fast and Furious, on veut des cascades délirantes en bagnole, des bastons super irréalistes mais vraiment jubilatoires et de l’outrance à gogo. En somme, tout ce que propose Fast and Furious 9. Un bon gros festival un poil exagéré, qui repousse toutes les limites et qui s’avère toujours aussi réjouissant.
En somme, voici le parfait blockbuster estival. Un film idéal pour prendre le frais, presque 2h30 durant, sans se prendre la tête.