Owen et Claire partent à la recherche de leur fille adoptive tandis qu’Alan Grant, Ellie Sattler et Ian Malcolm, les héros du tout premier Jurassic Park, enquêtent au sujet de mystérieuses sauterelles géantes dans un monde envahi par les dinosaures. La vie n’est pas de tout repos à Jurassic World…
Troisième volet de la trilogie Jurassic World, Le Monde d’après boucle la boucle et revient aux origines. Un blockbuster est certes imparfait, handicapé par un scénario plutôt compliqué, mais heureusement spectaculaire.
Invasion de dinos
De retour aux manettes après avoir laissé sa place à l’occasion du second volet à Juan Antonio Bayona, Colin Trevorrow orchestre donc la conclusion de la trilogie Jurassic World. Un film dans lequel Sam Neill, Laura Dern et Jeff Goldblum, les acteurs du premier Jurassic Park, font leur retour, aux côtés de Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, afin de flatter la fibre nostalgique des spectateurs les plus âgés.
Le stratagème fonctionne-t-il ? Oui et non. Oui, car il est indéniablement agréable de retrouver ces personnages, mais non, car au fond, leur présence n’est jamais pleinement justifiée. La faute à une histoire aux trop nombreuses ramifications, qui se permet inexplicablement de placer les dinosaures, les vraies stars de la franchise, au second plan.
Fermeture définitive ?
Heureusement, s’ils ne sont plus au cœur du récit, les dinosaures savent s’imposer à l’occasion de séquences il est vrai spectaculaires. Jouissant d’un impressionnant bestiaire, avec des dinos rampants, marchants et volants, Jurassic World : le monde d’après profite aussi d’une technologie numérique assez avancée pour se montrer enthousiasmant.
Parsemé de scènes plutôt tendues, comme cette excellente course-poursuite entre Chris Pratt et des dinosaures carnassiers dans les rues de Malte, le long métrage n’est jamais aussi réussi que lorsqu’il mise sur le grand spectacle.
Et tant pis si, au fond, sa propension à sans arrêt faire du pied au premier volet, le chef-d’œuvre de la saga, l’empêche de totalement prendre son envol. Avec ses airs de manège à sensation, Jurassic World : le monde d’après n’a ni la profondeur ni la poésie de son modèle mais tire tout de même son épingle du jeu quand il choisit enfin de laisser les commandes aux fascinantes créatures jadis ressuscitées par le maestro Steven Spielberg.