Beth, 9 ans, est placée dans un orphelinat suite à la mort de sa mère. C’est là qu’elle fait la connaissance d’un concierge un peu taciturne qui va lui apprendre à jouer aux échecs. Un jeu pour lequel Beth se révèle surdouée…
Vous avez peut-être déjà lu sur la toile que Le Jeu de la Dame était la nouvelle mini-série à ne pas louper. Eh bien c’est vrai ! Cette adaptation du roman de Walter Tevis s’imposant sans aucun mal comme l’une des meilleures fictions, TV et cinéma confondus, qu’Yvon a vu cette année…
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Anya Taylor-Joy
À elle seule, l’actrice américaine, découverte en 2016 dans le terrifiant The Witch, constitue une raison suffisante pour regarder les 7 épisodes du Jeu de la Dame. Une comédienne qui campe ici un personnage complexe, dont la vie prend tout son sens quand il se retrouve devant un échiquier, opposé aux plus grands cadors de la discipline.
D’une présence magnétique rare, Anya Taylor-Joy illumine l’écran à la moindre de ses apparitions, personnifiant, épisode après épisode, les luttes et les espoirs de la jeune surdouée Beth Harmon, avec une prestance absolument unique.
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Les échecs
Vous ne savez pas jouer aux échecs et vous vous dites qu’une série basée sur ce jeu va forcément être ennuyeuse ? Pas du tout ! En fait, c’est même tout l’inverse ! Ici, les échecs sont considérés comme une échappatoire et un moyen de se révéler au monde.
Peu importe si on ne comprend rien aux modes de déplacement des pions, car ce n’est en rien utile pour se passionner pour les parties. Le réalisateur Scott Frank (déjà à l’origine de la sublime série western Godless, également sur Netflix) s’arrange, grâce à divers stratagèmes de mise en scène, pour manipuler la narration et rendre le tout non seulement hyper fluide mais aussi parfaitement prenant.
À noter tout de même que Garry Kasparov, l’ancien champion du monde d’échecs et l’entraîneur Bruce Pandolfini ont été consultants sur la série.
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La mise en scène
Dernière raison de se ruer sur Le Jeu de la Dame : l’aspect visuel. Magnifiquement réalisés, les 7 épisodes démontrent d’une volonté de nous plonger dans une époque pas si lointaine (les années 60), au fil de séquences au sein desquelles chaque détail est soigné.
Que ce soit au niveau des décors ou des costumes, Le Jeu de la Dame met en avant une volonté de faire les choses en grand. Une fresque visuellement et narrativement sublime, à voir absolument donc !