Un homme un peu maladroit tente de remettre sa vie à flots et accepte un travail dans une société de gardiennage. Il est ainsi chargé de surveiller une luxueuse maison pendant que ses propriétaires sont en vacances. Alors que tout s’annonce bien, une abeille commence à lui mener la vie dure…
Connu dans le monde entier grâce à sa série Mr. Bean, Rowan Atkinson s’était un peu fait oublier ces dernières années. Mais le voici enfin de retour dans Seul Face à l’abeille, la bonne surprise de ce début d’été, à découvrir dès maintenant sur Netflix.
Man vs. Bee
Si Rowan Atkinson s’est donc fait connaître dans un rôle muet, à savoir celui de Mr. Bean, dans Seul face à l’abeille, il parle.
Néanmoins, comme dans Mr. Bean, il se retrouve à nouveau seul, ici face à une terrifiante abeille ! Le duel de ce père de famille maladroit et de cet insecte increvable au sein d’un environnement rempli d’objets de valeur constituent tout le sel de cette excellente mini-série.
Dès le début, il semble clair que Rowan Atkinson s’est largement inspiré des dessins animés de Tex Avery et de la Warner. En substance, son personnage est une sorte de Sylvestre, le légendaire Gros minet des cartoons alors que l’abeille joue le rôle de Titi, le gentil mais facétieux canari.
Une série à tout casser
Curieusement décidé à mener la vie impossible à cet homme pourtant animé des meilleures intentions, l’insecte ne cesse de l’encourager à peu à peu détruire la maison dont il a la garde, au fil de situations aussi hilarantes qu’originales.
Constitué de 9 épisodes très courts (dont la durée est comprise entre 10 et 12 minutes), la mini-série consiste en une savoureuse succession de scénettes dans lesquelles Rowan Atkinson pourchasse l’abeille.
Celle-ci devient alors une véritable obsession le poussant à détruire des tableaux de grande valeur, des œuvres d’art et une voiture de collection.
Tout le génie de Seul face à l’abeille réside dans la capacité de Rowan Atkinson de sublimer ce combat désespéré contre un insecte pas si innocent responsable de bien des catastrophe. Rajoutez à cela une classe somme tout britannique et vous obtiendrez à n’en pas douter l’un des meilleurs titres de la plate-forme au N rouge.