Face à l’augmentation du coût du gaz et de l’électricité, le Crous a décidé d’augmenter ses charges dès la rentrée 2023/2024. Une nouvelle qui n’est pas du goût des syndicats étudiants.
Loyers toujours gelés mais charges en augmentation
Si le gel des loyers, mis en place en 2019, est toujours d’actualité, les charges elles, s’apprêtent à subir une augmentation. Une hausse plafonnée à 3,5 % selon le souhait du ministère de l’Enseignement supérieur.
Forcément, une telle mesure va provoquer une hausse des loyers. Une augmentation qui devrait représenter un surcoût compris entre 1 et 5 € par mois pour les étudiants.
Pourquoi cette augmentation des charges ?
Mais pourquoi les charges du Crous ont-elles été revues à la hausse ? Tout simplement pour faire face aux multiples augmentations qui ont été observées ces derniers mois au niveau de la connexion à Internet (+ 4,6 %), de l’électricité et du gaz (+ 15 %) mais aussi de l’eau. Cette augmentation des charges est aussi relative au fait que contrairement à la restauration, l’hébergement n’est pas subventionné. Selon le Crous, il était impossible de ne pas répercuter ces coûts supplémentaires sur les charges des étudiants.
Le gouvernement se veut rassurant
Face aux craintes exprimées, notamment par la Fage, qui souligne que cette augmentation pourrait inciter de nombreux étudiants en situation précaire à travailler davantage pour finalement rogner sur leur temps d’étude, le gouvernement a rappelé que les APL ont été revalorisées de 1,6 %. Le ministère de l’Enseignement supérieur a aussi souligné qu’à la rentrée 2023/2024, 35 000 étudiants supplémentaires deviendraient boursiers. Sans oublier l’augmentation des bourses, de 37 € minimum qui, toujours selon le gouvernement, devrait permettre de couvrir la hausses des charges du Crous.
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