Ce n’est pas seulement parce que l’été arrive qu’on (re)commence à faire attention à ce qu’on mange pour faire bonne figure sur la plage. C’est aussi parce que la bonne santé par l’alimentation fait de plus en plus d’émules, y compris chez les jeunes adultes. Et l’une des tendances montantes, c’est une alimentation à la croisée des régimes méditerranéen et nordique.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’a d’ailleurs confirmé dans un rapport récent : les politiques alimentaires basées sur le régime méditerranéen et le régime nordique sont les plus efficaces.
Entre 15 et 25 ans, on ne se préoccupe généralement pas du diabète et des accidents vasculaires cérébraux, et on a bien raison. Mais on a d’autres bonnes raisons de s’intéresser de son alimentation : pour avoir de l’énergie, se sentir bien dans sa peau, avoir bonne mine et une jolie silhouette, et enfin avoir un cerveau performant face à la feuille blanche.
Forme, énergie et espérance de vie
Eh bien le régime méditerra-nordique est parfaitement indiqué pour remplir toutes les cases. D’abord, quelques mots sur régime méditerranéen, dit aussi régime crétois.
Dans les années 50, des scientifiques ont constaté qu’en Crète et aux alentours, l’espérance de vie des populations était supérieure à la moyenne, malgré un système de santé rudimentaire. Leur secret, en plus d’un soleil généreux ? Leur alimentation caractérisée par une consommation importante d’aliments d’origine végétale (fruits, légumes, noix et céréales) et d’huile d’olive, de plats de poisson et de volaille, et une faible proportion de produits laitiers (principalement yaourts et fromages), de viande rouge, de viandes transformées et de sucreries (fruits frais privilégiés). Autre particularité du mode de vie local : la sieste après le repas !
Hélas, depuis le début des années 2000 en Crète, plus de 30 % des enfants âgés de 7 à 11 ans et près de 35 % des 13-17 ans souffrent d’obésité. La raison : l’abandon du régime alimentaire traditionnel.
Néanmoins, la gastronomie méditerranéenne s’est largement exportée au 20e siècle. Et c’est dans les pays nordiques que l’on le mieux a réussi à intégrer les principes diététiques venus de Crète dans les repas, jusqu’à inventer le « nouveau régime nordique » dont l’OMS vante aujourd’hui les bienfaits.
Poisson, légumineuse, légumes et céréales
Ce régime (plutôt un mode d’alimentation qu’un régime d’ailleurs) « mixe » le régime méditerranéen avec aliments provenant traditionnellement du Danemark, de la Finlande, de l’Islande, de la Norvège et de la Suède. Ses ingrédients : baies et fruits, poissons gras (hareng, maquereau et saumon), poissons maigres, légumineuses, légumes (choux et légumes-racines) et céréales à grains entiers (orge, avoine et seigle).
Une différence toutefois avec les usages méditerranéens : l’utilisation de l’huile de colza à la place de l’huile d’olive.
Bref, vous l’avez compris, avec le « nouveau régime nordique », place au végétal et au local !
F.C.