Dans la nouvelle édition de sa brochure “Mon mobile, ma santé”, la Fédération française des Télécoms fait le point sur les connaissances actuelles en terme de risques pour la santé liés à l’utilisation des téléphones portables et sur les recommandations pour limiter l’exposition aux ondes radios.
Dans un communiqué du 19 novembre 2019, le ministère de la Santé déclarait : “L’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) souligne dans un avis du 21 octobre 2019 que certains éléments d’expertises, bien que limités, mettent en évidence des effets biologiques sur l’activité cérébrale en cas d’exposition à un niveau de DAS supérieur à 2W/kg”.
Les smartphones sont-ils dangereux pour la santé ?
Qu’est-ce que le DAS ? C’est le débit d’absorption spécifique. Il quantifie le niveau d’exposition maximal aux ondes radios quand l’appareil fonctionne à puissance maximale. On exprime cette valeur en Watts par kg. On différencie trois types de DAS : le DAS “tête” (usage du téléphone à l’oreille), le DAS “tronc” (usage du téléphone, tablette, etc. porté près du tronc) et le DAS “membre” (usage du téléphone, tablette, montre connectée, etc. plaqué contre un membre).
En France, la réglementation prévoit que tous les mobiles commercialisés aient un DAS inférieur à 2W/kgour la tête et inférieur à 4W/kg pour le tronc.
Limiter l’exposition aux ondes radio
Dans sa brochure, la Fédération française des Télécoms fait les recommandations suivantes pour limiter l’exposition aux ondes radio :
- Utilisez un kit oreillette lorsque vous téléphonez : cela limite votre exposition d’un facteur pouvant aller jusqu’à 400. Plus spécifiquement, il est conseillé aux femmes enceintes qui utilisent un kit main libre de l’éloigner du ventre et aux adolescents de l’éloigner du bas ventre.
- Privilégiez des lieux où la réception est bonne pour passer vos appels. En dehors du fait que cela sera sûrement plus agréable, il faut savoir que lorsque la réception est bonne, votre mobile émet plus faiblement, réduisant au passage votre exposition aux ondes radio.
- Ayez une utilisation modérée et raisonnée. S’il s’avérait que des effets sanitaires étaient mis en évidence, les enfants et adolescents y seraient très certainement plus sensibles.
Pour consulter la brochure de la FFT, ça se passe ici.