Le 8 septembre, à l’occasion de la conférence de presse de rentrée étudiante 2023, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, revenait sur les actions menées par le gouvernement et sur ce qui change cette année pour les étudiants.
La rentrée 2023 en chiffres
Cette année, 2 994 400 étudiants sont attendus pour la rentrée dans l’enseignement supérieur, soit 25 000 étudiants de plus qu’à la rentrée 2021 (+0,9 %). Parmi ces presque 3 millions d’étudiants, on retrouve plus de 1,5 millions d’étudiants dans les universités, environ 400 000 étudiants en STS (section de technicien supérieur), près de 240 000 étudiants en écoles de commerce, gestion et vente, environ 160 000 étudiants dans les écoles d’ingénieur, plus de 80 000 étudiants en CPGE et 75 000 dans les formations culturelles et artistiques.
Parmi les points abordés par Sylvie Retailleau durant la conférence de presse, on retrouve la revalorisation des bourses, qui concernent 35 000 des nouveaux étudiants cette année. Celles-ci se voient augmenter de 37 € par mois pour tous les échelons. Ces derniers évoluent également puisque 140 000 boursiers vont basculer à un échelon de bourse supérieur.
Côté Crous, les loyers en résidence sont gelés et les repas à 1€ sont maintenus pour tous les étudiants boursiers et précaires. Les APL sont quant à elles revalorisées de 1,6 %.
Des investissements dans la recherche
Cette année marquait le lancement de la plate-forme Mon Master pour les demandes d’inscription en master. 156 000 candidats ont reçu une proposition d’admission, soit plus de 10 000 de plus que l’année dernière, selon les propos de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Dans les études de santé, la capacité d’accueil augmente en 2e et 3e années du 1er cycle, ajoutant 17 000 places. Une 4e année est ajoutée au diplôme d’études spécialisées de médecine générale.
La recherche bénéficie d’un important focus avec 3 milliards d’euros investis dans les laboratoires des établissements de recherche et une revalorisation de 30 % de la rémunération des nouveaux doctorants.
Côté européen aussi ça bouge, avec la création de sept nouvelles Universités européennes et l’augmentation de 30 % de la demande de mobilités soumises à l’agence Erasmus.